Pourquoi cette exposition ?
Dans sa préface des contes et nouvelles de la campagne de Guy de Maupassant, Michel Lécureur à écrit :
« En découvrant le thème du présent recueil de contes et nouvelles, on pourrait être tenté de soupirer en se disant que le monde de la campagne que Guy de Maupassant a connu est décidément bien révolu. Les récoltes se font avec des machines de plus en plus perfectionnées et imposantes, le beurre et le cidre se fabriquent mécaniquement, et l’automobile a remplacé la voiture à cheval. Les chemins de terre tendent à disparaitre et si l’alouette chante toujours, on peut se demander pour combien de temps encore.
Et pourtant, ces nouvelles de Maupassant témoignent de la permanence de nos campagnes normandes. Qui de nous, pour peu que nous soyons des randonneurs attentifs à la vie de la nature, ne s’est pas trouvé un jour en présence de quatre lignes de hêtres… si hauts qu’ils semblaient atteindre les nuages, et dont les têtes « s’agitaient et chantaient une plainte interminable et triste » (le fermier) ? Qui de nous, pour peu que nous ayons quelques talents d’observateurs n’a pas remarqué, au printemps, le beau « soleil de mai (verser) sa claire lumière sur les pommiers épanouis, ronds comme d’immenses bouquets blancs, roses et parfumés » (le baptême) ?... »
Dans sa préface des contes et nouvelles de la campagne de Guy de Maupassant, Michel Lécureur à écrit :
« En découvrant le thème du présent recueil de contes et nouvelles, on pourrait être tenté de soupirer en se disant que le monde de la campagne que Guy de Maupassant a connu est décidément bien révolu. Les récoltes se font avec des machines de plus en plus perfectionnées et imposantes, le beurre et le cidre se fabriquent mécaniquement, et l’automobile a remplacé la voiture à cheval. Les chemins de terre tendent à disparaitre et si l’alouette chante toujours, on peut se demander pour combien de temps encore.
Et pourtant, ces nouvelles de Maupassant témoignent de la permanence de nos campagnes normandes. Qui de nous, pour peu que nous soyons des randonneurs attentifs à la vie de la nature, ne s’est pas trouvé un jour en présence de quatre lignes de hêtres… si hauts qu’ils semblaient atteindre les nuages, et dont les têtes « s’agitaient et chantaient une plainte interminable et triste » (le fermier) ? Qui de nous, pour peu que nous ayons quelques talents d’observateurs n’a pas remarqué, au printemps, le beau « soleil de mai (verser) sa claire lumière sur les pommiers épanouis, ronds comme d’immenses bouquets blancs, roses et parfumés » (le baptême) ?... »
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